Médecin Maîtres-Toile

vendredi 22 novembre 2013

Vaccination contre la Leptospirose dans une entreprise de traitement des eaux (3/3)


La décision de vaccination contre la leptospirose ictéro-hémorragique est décidée au cas par cas  après appréciation du risque par le médecin du travail. La check-list proposée ci-dessous peut être une aide à la décision. (fichier à télécharger ci-après : vaccination leptospirose )


Checklist

Fait

PREALABLES A LA DECISION DE VACCINATION

- MISE EN ŒUVRE DES MESURES DE PREVENTION COLLECTIVE 

- MISE EN ŒUVRE DES MESURES  DE PREVENTION INDIVIDUELLE

 - INFORMATION SUR LA MALADIE

- INFORMATION SUR LES COMPORTEMENTS A RISQUE

- EFFICACITE RELATIVE DU VACCIN

- CONTACTS FREQUENTS AVEC DES LIEUX INFESTES PAR DES RONGEURS  pour certaines activités à risque


INTERROGATOIRE
- SUR-RISQUE si activité de loisirs à risque (baignade en eau douce..)

- SUR RISQUE si maladie chronique

- Effets secondaires du vaccins déclaré comme accident du travail


ANTEDEDENTS

- Maladie chronique

- anaphylaxie au vaccin ; allergie à un constituant du vaccin


CONTRE INDICATIONS TEMPORAIRES

- FIEVRE  MALADIE AIGUE

- Poussée aigue d’une maladie chronique

- GROSSESSE en cours


INFORMATION A PROPOS DE LA VACCINATION

-  LA VACCINATION NE PROTEGE PAS CONTRE TOUTE LES LEPTOSPIRES 

- INJECTION SOUS-CUTANEE LENTE  (1 minute)


MATERIEL
- ALCOOL A 70°C, COTON

- CONSERVATION DU VACCIN 4 à  8°C

- BOITE A DASRI pour évacuer les seringues usagées

- CAT en cas d’anaphylaxie , ADRENALINE


CAT ET EFFETS SECONDAIRES DU VACCIN
- INFORMATION SUR LES EFFETS SECONDAIRES VACCIN

- SURVEILLANCE MEDICALE APRES VACCINATION (immédiate, et  à 24h)

- DECLARATION AU LABORATOIRE et au CENTRE DE PHARMACOVIGILANCE


TRACES DE L’INFORMATION DONNEE AU SALARIE

- DOSSIER MEDICAL : nature, date et numéro de lot

- TRACE ECRITE DE L’INFORMATION DONNEE

- DOCUMENT SIGNE PAR LE SALARIE


RESPONSABILITE CIVILE DU MEDECIN VACCINATEUR
-  RISQUE VACCINAL pris en compte par l’assurance responsabilité civile du médecin 




La vaccination contre la leptospirose a été mise en place en premier lieu pour les égoutiers de la ville de Paris dès 1969 et rendue obligatoire par un arrêté du 24 août 1976.  Dans l’entreprise de traitement des eaux où l'étude a été réalisée en 2013 (http://soignerletravail.blogspot.fr/2013/11/la-prevention-de-la-leptospirose-une.html) la vaccination contre la leptospirose a débuté vers les années 1980 puis a été généralisée pour une part dans une des trois Régions dans les années 1990. Elle est recommandée par l’employeur.
                   
Le vaccin disponible en France est un vaccin à agents inactivés, comprenant deux cent millions d’unité de Leptospira Interrogans icterohaemorrhagiae par dose soit un millilitre. Après un interrogatoire à la recherche de contre-indications (ATCD d’anaphylaxie au vaccin, allergie à un constituant, fièvre, maladie aigüe ou poussée d’une maladie chronique) un examen clinque systématique, une désinfection du plan cutané avec de l’alcool à 70°, le vaccin est injecté lentement en sous cutané après avoir été réchauffé entre les mains ou à l’air ambiant.

Dans l'étude le  taux de vaccination est estimé à environ 93.8%  (95% à la Ville de Paris). Le coût de chaque vaccin est à prendre en compte. Il est estimé à environ 70 euros par vaccin  et le schéma vaccinal est lourd avec deux injections à quinze jours, rappel à 6 mois puis tous les deux ans. Les salariés sont informés que l'efficacité du vaccin est incomplète (40%) et qu'il ne protège pas contre toutes les leptospires, malgré une possible efficacité croisée du vaccin.

  
Les indications selon le calendrier vaccinal 2013 sont les suivantes : « Proposée par le médecin du travail, au cas par cas après évaluation du risque après s’être assuré de la mise en œuvre des mesures de prévention générales et individuelles et après information sur la maladie, les comportements à risques et sur l’efficacité relative du vaccin, aux personnes exerçant une activité professionnelle exposant au risque de contacts fréquents avec des lieux infestés par les rongeurs, telle qu’elle peut se présenter dans les cadres suivants :
-       Curage et/ou entretien de canaux, étangs, lacs, rivières, voies navigables, berges
-       Activité liées à la pisciculture en eaux douces
-       Travail dans les égouts, dans certains postes exposés des stations d’épuration
-    Certains activités spécifiques en eaux douces pratiquées par les pêcheurs professionnels, plongeurs professionnels, gardes-pêches
-       Certaines activités spécifiques aux COM-ROM (ex DOM-TOM) »

Il n’est pas proposé dans l'étude de conduite à tenir particulière en cas de risque présent lors d’activité concomitante de loisirs, ni en cas de maladie chronique car le cas ne s'est jamais présenté.  Ces dernières années, dans plusieurs cas, des effets secondaires importants du vaccin ont été observés dont un malaise et des réactions locorégionales importantes dont certaines ont nécessité un séjour aux urgences. Aucun accident du travail n’a été déclaré. Une fois seulement, à notre connaissance, une déclaration d’effets indésirables a été faite au laboratoire et au centre de pharmacovigilance.

Il est important que le médecin vaccinateur ait une assurance responsabilité civile qui couvre le risque vaccinal. D'autre part, une trace écrite de la vaccination est gardée systématiquement dans le dossier médical. Etant donnée que le défaut d’information devient depuis une jurisprudence en 2012 un préjudice moral qui doit être réparé, c’est au médecin de rapporter la preuve de cette information. (Jurisprudence de fin 2012, CA 14 novembre 2012, n° 11/1179 de Bordeaux )

La responsabilité du médecin peut être recherchée en cas de vaccination recommandée en cas de contamination d’un salarié non immunisé en invoquant une mauvaise appréciation du risque auquel l’agent était exposé, en cas d’accident post-vaccinal pour manquement à l’obligation de moyen et/ou à l’obligation d’information, ou en cas de refus par le salarié d’une vaccination non obligatoire, l’éviction du poste ne peut se justifier à moins de risque particulièrement grave, non ou difficilement traitable, et pour lequel on dispose d’un vaccin dont l’efficacité et l’innocuité sont reconnues.

L’employeur lors de l'enquête dit tenir à jour une liste des salariés vaccinés. Cette pratique reviendrait à transmettre la liste d’une recommandation en cas de vaccination recommandée. Transmettre la liste des avis d’aptitude rédigés par le médecin du travail à l’employeur est suffisant. Depuis la décision du tribunal administratif fin 2012 qui mets fin à l’obligation vaccinale à la Ville de Paris cette pratique va être remise en question. 

La  survenue d’une maladie professionnelle, en l’absence de vaccination d’autant plus si celle-ci a été recommandée par le médecin du travail renvoie à une responsabilité accrue de l’employeur, et même le cas échéant de faute inexcusable. On ne peut pas dire non plus que le fait qu’il y ait eu vaccination et tout de même une maladie professionnelle écarte toute responsabilité de l’employeur.

Le DOSAGE DES ANTICORPS peut-il est une alternative à la vaccination contre la leptospirose? Le principe de la vaccination infectieuse consiste à introduire chez un individu une préparation antigénique dérivée de ou similaire à l’agent infectieux de manière à lui faire produire une réponse immunitaire capable de le protéger contre les aléas de l’infection naturelle ou d’en atténuer les conséquences. Les vaccins stimulent la production d’anticorps protecteurs. La mesure du titre des anticorps est le moyen le plus utilisé en pratique pour évaluer l’immunisation induite par les vaccins (exemple : anticorps anti-HBs pour la vaccination contre l’hépatite B). Ce sont les immunoglobulines. La surveillance des anticorps a été réalisée dans l'étude par un, voire deux médecins sur les 19, afin de proposer un protocole alternatif pour les rappels vaccinaux des salariés exposés ayant eux des effets indésirables généraux ou locaux généraux. Cette pratique est arrêtée depuis juin 2012. En effet le CNRL (Centre National de Référence des Leptospires) a réalisé de tels  dosages par le passé mais en absence d’évidence de corrélation ceux-ci ont été arrêtés. En effet rien ne permet de dire qu’à partir d’un certain taux d’anticorps la personne vaccinée contre la leptopsirose ictérohémorragique est toujours protégée.

Recommandations du CSHPf de 2005 à propos de la leptospirose professionnelle


CALENDRIER VACCINAL 2013 :  BEH ou InVS

Déclaration effets secondaires
Formulaire en cas d'effet indésirable de la vaccination (CERFA N°10011*02)  http://ansm.sante.fr/
Législation et vaccination
 “Lettre circulaire du 26 avril 1998 relative à la pratique des vaccinations en milieu de travail par les médecins du travail.” Inspection Médicale, 1998 www.istnf.fr/_admin/Repertoire/.../14-101207123245.pdf
Bayeux-Dunglas M.C., Caron V., and Le Bâcle C. “Place et limites de la vaccination en santé au travail: Audition d'experts.” INRS Document pour le médecin du travail  (n°116, 2008)





mardi 5 novembre 2013

Prévention de la leptospirose d'origine professionnelle : ne rien oublier (partie 2/3)


L'information à donner propos de la prévention de la leptospirose est longue et complexe.
Une check-list à proximité de son bureau permet de ne rien n'oublier.

Une carte mentale réalisée avec iMindMap6, ci-dessous résume chaque thématique:


Ci-dessous, je propose une check-list sur 6 thèmes :
1) L'emploi actuel et l'activité à risque
2) le cycle de contamination de la leptospirose
3) Les mesures de prévention collectives et individuelles
4) L'état de santé dont les antécédents médicaux
5) Les signes cliniques de la maladie
6) Les traces de l'information donnée au salarié


Check-list information-prévention de la leptospirose d'origine professionnelle

Fait

EMPLOI ACTUEL & ACTIVITE à RISQUE

- SECTEUR D’ACTIVITE DE L’ENTREPRISE

- HORAIRES DE TRAVAIL : Temps plein, temps partiel, astreintes

- INTITULE PRECIS DU POSTE

- CORRESPONDANCE INTITULE DU POSTE ET ACTIVITES A RISQUE SELON LE DOCUMENT UNIQUE D’EVALUATION DES RISQUES PROFESSIONNELS

- FREQUENCE DE L’EXPOSITION (occasionnel, fréquente, permanente, astreintes)

- DUREE DE L’EXPOSITION (2 h par semaine, plus de 50% du temps, ponctuelle)

- PERIODE DE L’EXPOSITION (ESTIVO-AUTOMNALE SURTOUT)

- NOMBRE DE PERSONNES DE L’EQUIPE EXPOSEES AU RISQUE


CYCLE DE CONTAMINATION

- RESERVOIR DU GERME DANS L’URINE DES RONGEURS

- RESERVOIR DU GERME CHEZ D’AUTRES MAMMIFERES DONT LE CHIEN

- MALADIE PAR CONTACT DIRECT AVEC DE L’URINE DE RAT CONTAMINE

- CONTACT INDIRECT AVEC DE L’EAU DOUCE OU BOUES CONTAMINEES

- LIEUX DE TRAVAIL A L’ABRI DES UV, OBSCUR, PEU AERE


MESURES DE PREVENTION COLLECTIVES

- TROUSSE DE SECOURS A DISPOSITION (pansements, désinfectant, collyre)

- CONDUITE À TENIR EN CAS DE PROJECTION OCULAIRE

- CONDUITE A TENIR EN CAS DE PLAIE SUPERFICIELLE


MESURES DE PREVENTION INDIVIDUELLES

- PORT DES EPI : Bottes, cuissardes, gants, lunettes anti-projections

- Motifs du NON PORT DES EPI expliqués au médecin

- NE PAS BOIRE NE PAS FUMER SUR LE LIEU DE TRAVAIL

- LES VETEMENTS DE TRAVAIL LAVES ET RANGES

- SEPARATION DES VETEMENTS DE TRAVAIL ET CEUX DE VILLE

- DOUCHE, LAVAGE DES MAINS


ETAT DE SANTE dont ANTECEDENTS MEDICAUX
- INSUFFISANCE RENALE, HEPATIQUE, DEFICIT IMMUNITAIRE GRAVE DIABETE

- PATHOLOGIE CUTANEO-MUQUEUSE

- Maladie professionnelle RG n°19, RA°5 déclarée ou Accident de travail


SIGNES CLINIQUES DE LA MALADIE

- DELAI D’INCUBATION 5 jours jusqu’à 21 jours

- SYNDROME PSEUDO-GRIPPAL (fièvre, douleurs musculaires, maux de tête )

- ORIENTATION PRECOCE vers le médecin traitant en cas de syndrome pseudo-grippal

- COMPLICATIONS méningées, rénales, hépatiques 
-  risque de complications oculaires tardives si projection oculaire 

-  Risque MORTEL de la maladie


TRACES DE L’INFORMATION DONNEE AU SALARIE

- Information orale notée dans le dossier médical

- Brochure d’information donnée en main propre

- Ordonnance de prévention écrite à propos de la leptospirose professionnelle



Vous pouvez aussi télécharger le document en cliquant sur le lien suivant :
Information Prévention à propos de la Leptospirose Professionnelle

lundi 4 novembre 2013

La prévention de la leptospirose, une étude auprès de médecins du travail (partie 1/3)


« A propos de la prévention de la letospirose d’origine professionnelle dans une entreprise de traitement des eaux où interviennent plusieurs médecins du travail. » 

 Ci-dessous la vidéo Youtube de la présentation de l'étude avec sous-titrage en Français.




   Lors d'un CHST, il est constaté qu'il existe un manque de cohérence à propos de la prévention de la leptospirose d’origine professionnelle entre les médecins du travail qui interviennent dans une même entreprise de traitement des eaux. L'employeur souhaite rendre obligatoire la vaccination. La question se pose de savoir si la vaccination est obligatoire comme moyen de prévention de la leptospirose d’origine professionnelle et s'il existe une alternative à la vaccination. L'objectif de l'enquête a été de définir de façon collégiale les modalités de prévention de la leptospirose d’origine professionnelle.

La  bactérie LEPTOSPIRA INTERROGANS
La bactérie a été découverte par Aldof Weil à la fin du XIXème siècle. «La Maladie ou Ictère de Weil » ou « Ictère flamboyant » est une forme clinique devenue rare aujourd’hui mais grave voire mortelle. 
La leptospirose est une anthropo-zoonose, très fréquente dans le monde (500 000 cas sévères), assez fréquente en France/Europe (300 + 410 TOM-DOM :1/3 origine professionnelle), causée par plusieurs sérogroupes de leptospira interrogans faisant partie de la famille des Spirochètes. Leptospira interrogans est l’espèce pathogène pour l’homme et comprend environ 200 sérovars. 
Les leptospires préfèrent les eaux stagnantes aux vives en raison de leur plus grande faculté à survivre à l’abri des UV avec une température entre 15 et 35,8°C, dans des lieux obscurs et peu aérés. 
Les recherches en cours au Centre National de Référence des Leptospiroses (CNRL) portent sur plusieurs thèmes dont la capacité de ces bactéries à créer des biofilms, le mécanisme de passage trans-cutané et les facteurs propre à l’hôte. En effet, certains animaux peuvent êtres porteurs sains, d’autres et l’homme peuvent développer une maladie plus ou moins gravement.

L'évaluation du risque biologique repose sur la base d’un classement des agents biologiques en 4 groupes en fonction de la gravité de l’infection chez l’homme. La leptospirose fait partie du groupe 2, donc des agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme et un danger pour les travailleurs. Leur propagation dans la collectivité est peu probable. Il existe une prophylaxie ou un traitement efficace. L’évaluation du risque, sous la responsabilité de l’employeur, est une étape indispensable de la prévention et repose sur l’identification des dangers liés aux différentes activités. Les mesures de prévention tant collectives qu’individuelles ont pour objectif de mettre une barrière afin de rompre la chaîne de transmission de l’agent biologique. Il existe de nombreuses études ou recommandations pour les travailleurs de station d’épuration ou des égouts. Pourtant, il important d’évaluer aussi le risque leptospirose très spécifique pour les salariés en contact avec de l’eau propre, s’il existe un contact possible direct ou indirect avec de l’urine contaminée de rongeurs.

L'entreprise de traitement des eaux a pour activité la distribution d’eau potable et son assainissementSituée au centre de la France, elle est séparée en deux secteurs de 200 salariés. Sur chaque secteur un CHSCT est organisé. Elle s’étend sur plusieurs régions la Région Centre et la Région Bourgogne pour le secteur où interviennent huit médecins et sur les Régions Centre, la Région Pays de La Loire et la Région Poitou-Charente pour l'autre secteur.
    La population étudiée concerne les salariés exposés à la leptospirose professionnelle suivis par plusieurs médecins du travail dans une entreprise de traitement des eaux. Les questionnaires à questions fermées ont été adressés à chaque médecin du travail quelque soit le nombre de salariés suivis.
Trois questionnaires déjà utilisés pour d’autres études ont été choisis:
- Celui de Laetitia Canini en 2010 pour sa thèse de Doctorat vétérinaire intitulée « Les zoonoses en France, évaluation des connaissances des médecins et des vétérinaires »
-  Le Quiz de l’article de Dr Peyrethon, paru en février 2012, médecin dans le service de pathologie professionnelle de l’hôpital Cochin Port-Royal intitulé « Leptospirose, quels moyens de prévention en milieu professionnel »
-  Celui de Dr Hermann utilisé en 2007 auprès de médecins du travail concernant 54 salariés exposés fondé sur les recommandations du CSHPf parues en 2005.

L’employeur a réalisé dans le deuxième secteur de l’entreprise en 2010 une enquête auprès de onze médecins dont les résultats l’ont laissé perplexe. Elle portait sur une pratique professionnelle, le dosage des anticorps comme alternative à la vaccination. L’employeur se pose des question à propos des médecins du travail qui ne vaccinent pas les salariés qui selon lui sont exposés au risque et à propos de ceux ayant eu des effets secondaires au vaccin dont certains ont nécessité une hospitalisation.

    Au début il y a une peur de certains médecins de perdre dans l’enquête leur indépendance professionnelle. Des échanges téléphoniques suite à l’envoi des questionnaires ont permis de rassurer les médecins sur ce point là. Le taux de retour pour les questionnaires à propos des connaissances sur les zoonoses dont la leptospirose et sur les pratiques des professionnels à propos de l’information et des modalités de prévention est satisfaisant puisqu’il est de 100%. L’employeur a accepté lui aussi de répondre au questionnaire. A propos de l’extension de l’étude au second secteur des réponses satisfaisantes ont été apportées aux questions posées en particulier sur le dosage des anticorps et des effets secondaires au vaccin.
Nb : deux médecins du second secteur ont répondu à tous les questionnaires (non présentés dans le mémoire – présentés dans les retours aux médecins)
Les résultats sont présentés sous forme de tableau et d’histogrammes en bâton.

samedi 19 octobre 2013

Accessibilité des ressources aux personnes porteuses de handicap sensoriels

Les personnes en situation de handicap visible et non visible sont de plus en plus présents demandent des services adaptés afin de pouvoir réaliser leurs études.
Le problème existe aussi au travail

lundi 2 septembre 2013

La leptospirose

La leptospirose est une zoonose très fréquente en France et pas si rare que ça en France. Elle est insidieuse, parfois très grave voire mortelle, mais difficile à diagnostiquer à un stade précoce. Un tiers des cas seraient d'origine professionnelle.
Voici un Prezi que j'ai réalisé à propos du vocabulaire autour de cette maladie méconnue.